mercredi 3 mars 2010
Accusé... Levez vous!
Lettre à une ex.................sans remord............ ni regret........... Il fallait bien que ça finisse comme ça. La juge me dit "Accusé, levez-vous !". « Sale pute ! » que je pense alors. Mais je me contentais alors de juste répondre que je suis innocent. Mais à quoi bon...puisque c'est la cour qui va statuer. Alors passif je reste et les témoins arrivent. Les gendarmes sont gentils, ils me soutiennent. Ils me disent même "Oui, nous, on te croit que t’es innocent; les vrais coupables ne vont pas en prison, tu penses bien l'ami.". Ils me réconfortent je crois. C'est bien. Sympa les gengens. Mon avocat lui, m'a l'air triste. Peu habitué aux peines perdues surement. Je recherche dés lors une lueur d'espoir dans ses yeux, vu que ça fait longtemps que l’espoir ne se balade plus dans les miens. Mais les siens sont recouverts d'une paire de lunettes parisiennes à la mode ; les miens regardent à présent dans le vide, en direction de mes pieds. C'est mon procès, je suis coupable, jusqu'à preuve du contraire. Le premier témoin est appelé à la barre. Voilà: c'est l'une de mes ex-femmes. Elle parle, puis elle fait des gestes, elle tangue même. Et la rancune tenace, la pouffiasse! Pourtant, celle là... c'est elle qui m'a quitté. «Qu'est-ce que ça peut foutre?» lui dit mon avocat. Il lui dit exactement cela en plus, un vrai barjot ce baveux: "Qu'est-ce que ça peut foutre hein? qu'il ajoute". Elle répond "Qu'est-ce que ça peut LUI foutre vous voulez dire Maître?" Et là, miracle.. mon avocat ne dit plus rien, il s'appuie à la barre, fait un léger pas de demi tour et retourne se rassoire, tout en sortant un mouchoir et essuie une larme. J hallucine... « Ça y est, c’est tout ce que t’as ? Relève toi bâtard, t’es pas commis d’office ! J te paie cher bordel» quant à l autre, aucune pitié, elle continue, et de plus belle: une vipère en fait. "Et la responsabilité ? Vous y avez pensé ? " Bon, ok, je conviens que j'étais irresponsable. Mais quand même. On n'a pas eu d'enfants... Inspiré par cette dernière, je souffle l'idée à mon avocat. Il sourit et paraît retrouver espoir. Il intervient. "Ils n'ont pas eu d'enfants votre majesté". Le président ne comprend déjà pas ce que vient faire ce qualificatif d’ancien régime dans un tribunal républicain. « et merde.. » que je pense alors. Mettant cela sous le signe de la confusion, il obtempère, puis se tourne vers mon ex. C'est elle qui répond : "Mais justement !". Et le public gronde, on l’acquiesce et la croit sur parole. Là, mon avocat du moyen âge se rassoit de nouveau, dépité par les objections de la partie civile. « C’est quoi cet avocat ? Bordel, t’es une pute ou quoi ? » Je me tourne vers l’assemblée, et croise le regard de mes inquisiteurs. Faut voir le défilé quand même. Mon premier banquier. Enfin, le responsable de mon compte. Alors lui, il est content. Il est à côté de mes parents et de ma prof de maths de terminale. Ils me regardent par en-dessous, ils me tiennent. La guillotine. La prison à vie. Quand je pense que mon premier banquier m'avait souri quand j'ai signé pour mon premier prêt étudiant....Il a moins rit quand il recevait les impayés. Ah, celui-là, je ne m'y attendais pas. Qu'est-ce que je pouvais y faire à sa vie sexuelle ? Sa femme m'implorait, porte-jarretelles, jolis dessous, même un fouet certaine soir!?! Une vraie tarée.. et moi, gentleman, je disais "Mais enfin, pense à Claude !". Elle disait : "Il a une petite bite". Ah bon, bein d’accord alors, mais à condition de le convaincre de ne pas me mettre en demeure… Que pouvais-je y faire ? Je ne suis pas chirurgien plastique. Alors j ai soigné sa femme. Ça je pouvais.
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