Formule 3 en 1: Stenton & Soza & Overeem = TT.

TT : Plus qu’une marque de fabrique, une identité : celle du gang des Tozz, qui a frappé fort durant les années 1980’s. Son parrain est toujours en cavale depuis maintenant 24 ans. Le champ d’activité de cette mafia s’étend du nord de la France au nord du Maroc, en passant par le sud de l’Espagne Andalouse. D’après certains informateurs – mais les dires ne sont que de simples suppositions- le parrain se cacherait en Amérique latine, à Panama, dans le village de Cochabamba. Le reste de sa famille serait en sécurité dans leur grand Riyad de Colombie, enfoui en pleine forêt et sécurisé par les FARC. Reste à confirmer.







mercredi 3 mars 2010

Rappel des délinquances passées..

A l’image du gamin pauvre et vagabond de la monarchie de juillet, le second empire a substitué celle, plus inquiétante, du mineur criminel, irrécupérable. Le regard sur le délinquant est de plus en plus hostile,, la peur sociale supplante alors la pitié. Et l’heure n’est plus au projet d’éducation, mais au châtiment et l’enfermement. A la fin du XIXème siècle, un courant plus libéral tente de substituer à la logique du coupable à punir celle de la victime à protéger. Une belle idée, peu relayée dans la réalité car sévissent encore les bagnes pour enfants, à la discipline de fer et aux brimades corporelles sévères, parfois cruelles. La révolte du bagne de Belle-île-en-mer, en 1934, commence à faire douter l’opinion publique de l’efficacité de ces traitements. Puis, vient la guerre, l’ordonnance de 1945, qui supprime ces bagnes au profit de l’action éducative, y compris en milieu ouvert, et crée un corps judiciaire et administratif spécialisé pour les mineurs. Trente ans plus tard, malgré la loi de 1970 sur « l’ enfance en danger », la critique de cet esprit éducatif commence à se faire virulente. C’est là qu’apparaissent des centres fermés, d’inspiration carcérale. Ils seront vite supprimés… mais l’idée restera dans la tête de tous les ministres de l’intérieur… Fin des années 1970, sont votées les lois Sécurité & Liberté d’Alain Peyrefitte, puis même la gauche adhère petit à petit à une politique plus ferme. En multipliant les centres éducatifs renforcés (CER), inaugurés par Jacques Toubon en 1996 (dont sont étrangement inspirés ceux d’aujourd’hui..), puis en créant en 1999, des centres de placement immédiat pour les mineurs. Après un siècle et demi de bataille, puis une vingtaine d’amendement apportés à l’ordonnance de 1945, il est clair que le balancier penche à nouveau du côté répressif. Il ne s’agit plus de protéger l’enfant, mais bien de s’en protéger.. D’autant que s’il est tel qu’il est, c’est en grande partie car il vit dans tel monde, et ce monde, ce n’est pas cet enfant qui l’a rendu si dangereux, enfin voilà… Et nous ne sommes pas les seuls à tendre vers ce dangereux système.. La plupart des pays d’Europe placent de plus en plus facilement, et pour des durées de plus en plus longues, des enfants en prison. S’inscrivant dans un contexte d’économie libérale, et à l’instar des Etats Unis, ils rétablissent le pouvoir dissuasif de la sanction. Leur problème n’est plus de savoir comment on peut réduire la propension des jeunes à faire une connerie, mais à essayer de limiter les conséquences sur les victimes. Autrement dit, les enfants sont, aujourd’hui, dans ce domaine comme dans d’autres, considérés de plus en plus comme des adultes. To be resolved...

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