Formule 3 en 1: Stenton & Soza & Overeem = TT.

TT : Plus qu’une marque de fabrique, une identité : celle du gang des Tozz, qui a frappé fort durant les années 1980’s. Son parrain est toujours en cavale depuis maintenant 24 ans. Le champ d’activité de cette mafia s’étend du nord de la France au nord du Maroc, en passant par le sud de l’Espagne Andalouse. D’après certains informateurs – mais les dires ne sont que de simples suppositions- le parrain se cacherait en Amérique latine, à Panama, dans le village de Cochabamba. Le reste de sa famille serait en sécurité dans leur grand Riyad de Colombie, enfoui en pleine forêt et sécurisé par les FARC. Reste à confirmer.







mercredi 3 mars 2010

A l heure de la perquisition...

Tous les matins lever 7 heures ; réveil France Culture (100.00 chez moi..) le vague à l'âme des rêves encore dans les neurones qui s'essoufflent, quelque peu encrassées et enrayées des allers retours chiffrés et questionnés aussi fréquents et rapides que les vols charters, le tout conséquent à cette non magnifique soirée. (un philosophe de proximité dans les banlieues dites incertaines). Mais il faut tout de même se lever. Se lever. Quel pieds! Enfin quel pied? Un pied dans la baignoire, le plancher craque, mmmh.. Le parquet français, des sensations pures. Les termites ont faim ! Les sales bêtes. Il va falloir une fois de plus aussi se raser. Se raser. Que je suis viril, que je suis viril, alors me dis-je avec l'accent traînant de Hugh, Grant de son succès auprès des jeunes rêveuses. L'œil glauque, il faut descendre manger les céréales transgéniques ricaines que je ne cessent d'acheter, et qui m'attendent dans leurs cartons aussi colorés qu’une BD pour enfants. C est vraiment des tarés les gars du marketing céréalier. Sinon, sous la douche, moi, j'écoute les infos, volume à fond! Oui, en quelque sorte, on peut dire que je suis ouf moi aussi... France Culture analyse une fois de plus la fin du monde et tant qu'à faire également la faim du monde et d’autres trucs sur des bombardements, enfin j’ai pas tout saisi. Il est quand même 7h11 du matin ! Et je suis parti en after jusque 8h du matin, va comprendre toi. Bref, les histoires de la radio, je les ai pas seulement entendues, mais vues aussi, en couverture de Libération. Mais je ne lis pas Libé. J’ai juste vu ça devant le kiosque à torchons. J’ai failli l’acheter, mais quand mon tour est arrivé d’être servi, je suis parti: bah oui, je me suis souvenu que je ne lisais pas Libé. En plus, ça ne fait pas cher la couverture. Trois points blancs et flous sur un fond noir, de quoi ravir Catherine Ménard et sa prise montrant un Afghan transsexuel qui s’en prend une là ou il ne faut pas, mais qui à ce moment, est enfin heureux, parait il, l'art moderne en prime. Bravo Catherine M, bel article madame. Se laver les dents, ah oui. Je me lave les dents, de pire en pire, elles vont bien finir par être transparentes celles là, tant elles sont tombées sous le charme du maw white au bifidus actif.. ce qui, je vous l apprend evite que les dents ne soient couvertes de composites acides, chimiques, etc. Mais pas le temps d'étayer, faut partir, Okras est président et pour moi, le retard est imminent. J ouvre mon placard. Noir, bleu, qu est ce que j ai aujourd hui deja comme rdv? Ah oui, un petit brainstorm', et une presentation avec le team. Rien a faire pour le Board. Alors ce sera bleu pour le costard, bleu clair pour la chemise et un ton de bleu juste en dessous pour la cravatte, dont on n a jamais compris l utilité, hormis stylistique, peut etre.. Allez cul sec le café, et saut au dessus du canapé pour atterir devant cette porte que j ouvre tel un detenu, chaque matin à 7H36, pour la reouvrir de l autre côté du judas cette fois, vers 20h16, enfin les bons jours. Direction la gare.. Les mêmes têtes endormies dans le train. D'ailleurs, quelque soit l heure, vous trouverez des dormeurs, pas que le matin.. je suis quoi moi dans cette chaine? le même esclave du capitalisme... Pire, contre ma volonté et contre toute attente, je crois avoir apprécié d être de ce coté là du capitalisme. Mais ceux dans mon train, aiment ils ce train aussi, la direction ou il les mène... On dirait, mais je ne les crois pas. Tout de même, je dois reconnaitre ce point: de l'assurance et du charisme chez certains, qui, le portable déjà allumé, la feuille Excel déjà ouverte, et la fameuse gueule de con à jamais fermée sur les lunettes, pour fuir discrètement la réalité, le tout avant les 8h00 du matin. Mais moi, je la connais cette tête, je sais qu’en ce moment, il ne pense qu’à une chose ce mec : l'amant de sa femme. « Je lui vomirais bien dessus » se dit-il. (ce n est pas une mauvaise idée...) En prime, je lui proposerais préalablement de gober des œufs crus pourris un de ces jours (ceux de mille ans comme dans fear factor), avant de vomir sur son agresseur. On s'endort. Dans ce train. Et le contrôleur n’est pas là, biensur. Il a toujours été là de 14 à 21ans, quand j aimais être hors la loi. Pas une fois, il n a eu la migraine ou ses règles. Mais bizarrement depuis que mes transports sont pris en charge par la société, il n est pas toujours là, ne se précipite plus vers moi pour demander s'il m a eu...Une impression, m a t on dit. Pas sur, surement. Ou tout simplement, il décidera une fois de plus de nous contrôler au plus profond du sommeil qu'il trouble, le plus souvent, en gueulant le nom des patelins où ce foutu express s'arrête comme pour refaire le plein de charbon, vu que personne ne monte, les gens fraudent moins. Alors le controleur trouve son sadisme ailleurs, notamment a chambouler ton dernier petit reve de la journée. Il m'est déjà arrivé au terminus, de ne pas me réveiller, pilepoil à l'arrêt du train, et de me retrouver soleil éblouissant endormi 10 minutes de plus dans le vide. Ce matin, c'était pire. Pas réveillé, aucun bruit dans le train pourtant en mouvement, je regarde ma montre : il est 9:30. Tozz ! ! Je devrais être arrivé depuis plus d'une heure mais me voilà seul dans le Corail Tozz, et le paysage ne me rappelle rien. Je me lève, et cherche le contrôleur. Ah le voilà. Il arrive, et m'engueule, "Alors connard, enfin réveillé ? ". Merde alors, il est pas gêné celui-là ! Il me dit : Pose pas de questions et ferme bien ta grande gueule, on sait qui t'es enfoiré ! Ca fait déjà un moment qu’on est sur toi ! Et tu ferais bien de faire gaffe ! Tu dormais déjà à 9 :10, et encore à 9:21 ; et encore à 9 :26... Alors tu vas pas nous faire chier ! Sur ce, pour autant que je m'en souvienne, il m'assomma d'un coup de matraque.

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