mercredi 3 mars 2010
Discrimination politiquement correcte...
Mon adolescence a été une période difficile, comme pour beaucoup d’ados. Elevé dans le quartier des Biscottes de Lille-sud, je prends vite le chemin du vice, qui, en général, mène lui, à la délinquance. Depuis la primaire, en passant par le lycée… j’ai fait tout ce qui vous fait peur ou fantasmer…C’est du passé. Toujours est-il qu’à cette époque, nous voulions nous amuser et commencions à vouloir entrer dans les discothèques. Moi, je rentrais partout avec ma 2è bande ; tout de blond vêtus, qu’ils étaient. Mais jamais, avec mes potes de quartier, nous n’avions réussi à y pénétrer. Chaque fois nous nous faisions refouler, sous prétexte que nous n’étions pas des « habitués ». Ces enfoirés de « rentreurs » me voyaient tout le temps et me laissaient rentrer. Mais aussitôt que je tentais avec mes amis de quartier, Blocage ! Et surtout, ce qui me tue le plus, c’est encore cet absence de prostates qu’ont ces videurs : jamais on ne m’a dit NON en me regardant dans les yeux ; genre on te connaît pas. Et quand je reviens avec des gens, dits « rentrables » (si tu le dis, peut être mais ceux là ne sont pas solvables, alors que ceux que tu refoules, paient une bouteille par personne…du moins chez les miens), je passe avec un sourire de putain de la part des mêmes videurs/rentreurs ! Et quand je le leur dit à ce moment que « la dernière fois, tu te souviens, tu m’as pas laissé alors que… » La réponse est toujours la même, « je t’ai pas vu » A ce moment, j’ai presque envie de les lui crever, ses yeux, pour pouvoir le croire la prochaine fois qu’il ose me dire, j’ai pas vu, bla-bla-bla.. Petit enfant de pute ! Effectivement, ils s’arrangent tout le temps pour ne pas te regarder dans les yeux quand ils te refoulent et que tu restes cool, pas méchant. Mais c’est parce que tu as refusé de regarder en ma direction que tu m’as pas vu, pourtant je t’ai parlé à bout portant, ma bouche à 20cm de ton oreille, sale bâtard ! Et le bâtard au sens propre ; il sont forcément délaissés ces gars, quels parents laisseraient leurs enfants tourner ainsi ! « Il n’y a pas de sous métiers. » Quoi ? Si, au moins un : videur d’origine maghrébine ou africaine, en discothèque, en France. Un véritable « boulot de chien ! », fait par une bande de chiens. Quoique j’ai appris qu’il y avait des chiens fiers. Et ceux là ne sont pas des videurs, bien qu’on en use aussi pour monter la sécurité. Sale bougnoule ! Ah ceux-là, c’est sûr, je peux les traiter de bougnoule, ca leur va bien… Refuser l’accès à ses semblables, laisser entrer des français dits « de souche », exécuter les ordres de n’ouvrir les portes qu’à un tout petit nombre de jeunes issues de l’immigration, et dire aux recalés, droit dans les yeux, sans aucune gène ni aucuns remords, « désolé, c’est pour les habitués. » ou « ce soir, c’est complet les gars. » Déjà pourquoi nous, tu nous dis « les gars » et pas « messieurs » comme ceux qui entrent. C’est quoi çà, genre on est potes, on se comprend… Moi, je ne te connais pas, on est pas potes., et le moins que je puisse dire, c’est que je ne te comprends pas ! J’aurais tellement aimé pouvoir être un « habitué » avec mes potes de quartier, pouvoir entendre mes potes saluer le videur par son prénom, serrer la main des barman, claquer des bises à tout va, etc… mais jamais on m’en a laissé la possibilité. Je ne me suis amusé, en France, en boite, quasiment qu’avec des camarades de cours, jamais avec mes amis d’enfance, mes amis de tous les jours…
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